"En ces temps difficiles, il convient d'accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux." Chateaubriand

mardi 1 décembre 2015

COP21 ou COM21?






J'avoue ma grande ignorance en ce qui concerne les choses relatives au climat. Je ne serai pas consolé de cette lacune en sachant que c'est le cas de la plupart des gens. Mais cette ignorance m'inquiète. Pas en tant que telle mais parce qu'elle ouvre une brèche à un fantastique bourrage de crâne, à l'émergence d'une nouvelle croyance collective avec ses dissidents qu'on méprise ou qu'on prive de parole. Gaïa über alles.

Soyons clair, je ne suis pas climatosceptique, donc pas forcément un "connard" selon l'expression de NKM. Mais je ne suis pas non plus convaincu de plein de choses. Et je ne le serai pas tant qu'il restera un scientifique, digne de ce nom, qui prétendra qu'on nous vend des salades. D'autant plus que plusieurs questions se posent. Et au moins deux importantes : existe-t-il un grand bouleversement climatique? Ce bouleversement est-il d'origine essentiellement humaine ou tout simplement naturel?
Instinctivement, étant donné ce qui semble être une multiplication des catastrophes naturelles, je serais tenté de répondre par l'affirmative à la première question. Je fais d'ailleurs davantage confiance à mon instinct qu'aux travaux du GIEC et aux résultats qu'il expose dont on se souvient, du moins moi je me souviens, qu'ils étaient truqués pour partie au moins, ce qui a donné lieu il y a 5 ou 6 ans à ce qu'on a appelé le scandale du "climategate", scandale rapidement étouffé d'ailleurs et sans conséquence pour cette structure internationale, placée sous l'égide de l'ONU, et constituée d'experts de tous types, en fait de très peu de spécialistes du climat, étonnamment d'accord sur tout, cela constituant quelque chose de statistiquement improbable.
Le GIEC a un énorme défaut. C'est qu'il a été constitué, en 1988, sur le présupposé d'un changement climatique. Ce n'est pas un lieu de recherche, mais d'expertises diverses où sont synthétisés les travaux issus des recherches de laboratoires du monde entier. Le problème étant que d'une part, on a pu observer que certaines données étaient manipulées et que, d'autre part, les chercheurs qui ne sont pas en phase avec ce qui est devenu un dogme n'ont pas voix au chapitre. Et qu'attendre d'autre d'un organisme fondé sur un présupposé  sinon qu'il confirme ce dernier. Il y a quand même des intérêts, notamment personnels, qui sont en jeu et qui font que les membres du GIEC seraient mal inspirés de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Sans être un éminent scientifique, je pense que dès le départ il existe un biais.
Par ailleurs quand je vois que consécutivement aux travaux de ce bidule et aux grand'messes internationale on est parvenu à créer une bourse du carbone, le Chicago Climate Exchange, avec comme un des principaux actionnaires Goldmann Sachs ça commence à sentir le moisi. Et quand on fouille un peu, mais pas longtemps, et qu'on apprend que les statuts du CCX ont été rédigés par un avocat du nom de Barack Obama, qu'un des membres du conseil de surveillance est Rajendra Kumar Pachauri qui a dirigé le GIEC jusqu'au début de cette année, et qu'un des opérateurs pour les négociations d'échange de carbone se nomme Al Gore, vous savez le prix Nobel, ça sent carrément le fumier.
Néanmoins (mais c'est sans doute à cause de cela), c'est le GIEC qui mène la danse.

S'agissant de la seconde question, donc à savoir la part humaine dans ce réchauffement s'il existe, les avis sont plus partagés, sauf au GIEC. Mais cela nous sommes priés de l'admettre comme une vérité et de na pas écouter ceux qui se fondant par exemple sur des recherches historiques nous montrent que les changements climatiques n'ont pas attendu d'intenses activités humaines pour avoir lieu.

C'est donc sur des sables mouvants que nous sommes priés, ce n'est d'ailleurs pas une prière, mais une injonction, de considérer comme du béton armé que ce tiennent les grandes réunions sur le climat. Par chance ou peut-être malheureusement puisque nous ignorons la vérité, ces grandes réunions accouchent généralement d'une souris et sont peu suivies d'effets… sauf pour ceux qui s'en mettent plein les fouilles spéculant sur la peur et trouvant là l'occasion de faire du business.
La COP21 n'échappera sans doute pas à ce destin et sera sans doute aussi utile que la précédente conférence d'envergure qui s'est tenue à Copenhague en 2009. Les acteurs étant les mêmes, ainsi que les enjeux, j'imagine mal que malgré le charisme de Hollande ou de Fabius les choses puissent changer. Certes on se félicitera d'un accord final obtenu à l'arraché mais dont le caractère non contraignant, et ça c'est une donnée ferme, les Etats-Unis ayant déjà prévenu de cela et ne pouvant d'ailleurs pas faire autrement pour des raisons institutionnelles, réduira sensiblement les effets.
Certes Hollande tentera de nous faire croire en une grande avancée, mais seuls les dupes et les volontaires pour l'être de toute façon, tomberont dans le panneau. Et donc pour lui cette conférence sur le climat n'est qu'une vulgaire opération de communication à visées électoralistes, même si chère et impressionnante, sans parler d'un désastreux bilan carbone, car il sait tout cela. Par contre si les attentes électorales risquent d'être déçues, ce sont les contribuables qui risquent de ne pas l'être. Car consécutivement à ce genre de truc on a toujours droit à l'invention de taxes diverses et l'augmentation de celles déjà existantes.

Faut bien payer les repas à l'Ambroisie!



Même si c'est quelque peu hors sujet je ne résiste pas à commenter cette photo prise à l'occasion d'un sympathique dîner au restaurant l'Ambroisie réunissant Hollande et Obama et leurs staffs respectifs. Vendredi c'était journée de deuil, et lundi c'était les agapes.
On notera qu'alors que c'est le jour de l'ouverture des restaurants du cœur et que si peu de jours, trois en fait, séparent une cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme et la tenue de ce repas, on est pour le moins dans une grande maladresse. Si Hollande tenait absolument à inviter Obama à sa table, la discrétion d'un salon élyséen aurait pu suffire. J'imagine qu'il y a de bons cuisiniers en ces lieux. Sinon il existe des traiteurs.
Par ailleurs, on se demande pourquoi parmi les 130 et quelques chefs d'Etat récents à l'ouverture de la conférence, il n'y ait qu'Obama qui soit invité. Les autres puent-t-ils de la gueule? Ou est-ce une marque de l'allégeance de notre maitre au maitre du monde? Là encore tout cela parait incongru et peut-être méprisant vis-à-vis des autres chefs d'Etat. Mais que voulez-vous? C'est Hollande!

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